Une Semaine d'Expériences avec Dieu (SED N°012025)

"Mais s’il souffre parce qu’il est chrétien, il ne doit pas avoir honte. Il doit plutôt remercier Dieu de pouvoir porter le nom du Christ."
1 Pierre 4, 16 (PDV)

Le Seigneur m'a délivré

Avant hier, je discutais avec un de mes grands frères et il me demandait si j'ai témoigné de ce que Dieu a fait pour moi. "Je l'ai fait mais seulement à mes proches" lui ai-je répondu.

Voici mon témoignage :

Tout a commencé vers 05 heures du matin, dans la capitale d'un pays d'Afrique Centrale, le 26 janvier 2019. Ce matin-là, je rentrais chez moi après une nuit de prière organisée par la jeunesse de l'église locale que je fréquentais. J'avais l'intention de revenir pour le culte de 09 heures.

En chemin, un homme sortit de nulle part m'approcha et chercha à connaître ma nationalité. Tout en continuant mon chemin, je refusai de lui répondre.

Cependant, je remarquai que deux femmes me barraient la route devant. Alors que je ne comprenais pas ce qui se passait, d'autres hommes surgirent de nulle part. Et en un instant, je me suis retrouvé pris en étau. Ils se sont rués sur moi, m'assénant des coups de toutes parts.

En quelques minutes, mon visage était méconnaissable : enflé, couvert de douleur, je pouvais à peine voir. Puis, j'ai été plaqué au sol, complètement impuissant. Une machette a été brandie au-dessus de moi, prête à me découper. À cet instant précis, j'ai compris que ma vie ne tenait qu'à un fil.
Je croyais que ma fin était arrivée. Mais, dans un élan de désespoir, une seule phrase est montée du plus profond de mon cœur : « Jésus, sauve-moi. »

Contre toute attente, la police est arrivée en ce moment-là, interrompant ce qui semblait inévitable. Ils m'ont libéré et mis en sécurité. C'est seulement après que j'ai appris la raison de cette agression : on m'accusait d'avoir volé un sac. Une accusation totalement infondée.

Je fus alors conduit au poste de police, où j'ai été détenu jusqu’au 31 janvier. Durant ces cinq jours de détention, des investigations ont été menées et la vérité a éclaté : j'étais innocent. Un des policiers m'a dit ces mots : « Tu étais simplement au mauvais endroit, au mauvais moment. » J'ai pu aussi rencontrer mes accusateurs. L'un d’eux m’a regardé dans les yeux et m’a clairement déclaré qu’il avait voulu mettre fin à ma vie.

Aujourd’hui, je rends gloire à l’Éternel de m’avoir sauvé. Si Dieu n'avait pas permis à la police d'être là à point nommé, je ne serais plus de ce monde pour témoigner. Cette épreuve m’a appris à quel point la vie est fragile, mais aussi combien la foi est puissante. Je suis encore vivant, et pour cela, je remercie Dieu chaque jour.

Cher(e) lecteur(trice), "Celui qui obéit à Dieu souffre beaucoup, mais le Seigneur le délivre de toutes ses souffrances" (Psaumes 34, 20).

Amen !!!

Merci d'être fidèle !

Xolali AKLIGO

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